Paris: Gare à l’harcèlement de rue !

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Paris ville des lumières est désormais sombre pour les femmes, plusieurs Parisiennes sont confrontées aux agressions et harcèlement en silence. Malgré une loi très rigoureuse contre les violences faites aux femmes, les agresseurs ne craignent plus la punition et ne sont pas sensibles aux multiples compagnes de sensibilisation et de raisonnement, ils frappent de plus en plus fort et sans pitié, harceler menacer et agresser en plein jour et en pleine rue au milieu de la foule, comme l’a démontré la vidéo de l’étudiante de 22 ans Marie Laguerre agressée ce 25 Juillet 2018, la vidéo a fait plus de 300.000 vues en trois jours, autant de vues? Est-ce du simple voyeurisme ? Et si ce nombre traduit le vécu de cette scène par d’autres? Ou probablement la crainte de vivre cela?

Sources: https://www.dailymotion.com/video/x6qjaub

Toute famille en France est concernée par ce mal qui frappe en silence leurs femmes, la scène de l’agression déplait deux ou trois personnes vont agir les autres oublient jusqu’ au jour où ça n’arrive plus qu’aux autres, voilà pourquoi huit femmes sur dix ont connu au moins ce genre de situation une fois dans leurs vies en France, à cause de l’indifférence et du manque de solidarité face aux agresseurs dans la société. Un homme qui frappe une femme est vite pardonné au sein de la société, une femme qui hausse la voix pour se défendre est mal vue.

Jamais un homme n’agira ainsi si cinq autre essayent de le convaincre qu’une femme ne se gifle pas , ne se fait pas siffler, ni insulter, surtout si elle ne fait que traverser la rue, une femme a le droit de traverser une rue, et exister sans se sentir menacée, ce n’est pas un privilège que nous demandons mais un droit. Et un droit ne s’offre pas, ça se donne et si ça ne se donne pas, ça s’arrache.

Car oui la violence engendrera la violence, une étudiante de 22 ans humiliée et frappée par un homme de la sorte, est une femme profondément blessée moralement, sa confiance en l’homme prend un coup parfois plus violent que celui qu’elle a pris physiquement, sous les yeux de tous et à ses risques et périls, sans assistance ni défense, cette femme qui a posté cette vidéo humiliante car elle l’est vraiment, est une femme qui a beaucoup de courage, Marie Laguerre qui a décidé de rompre avec le silence et qui a décidé de crier un « Ta gueule » à son harceleur est une femme qui ne se la ferme pas devant l’injustice. Ce « Ta gueule » a malheureusement coûté la vie de plusieurs autres femmes qui l’ont fermé éternellement sous des coups encaissés en silence car le silence c’est le couvre humiliation.

Étions petites on nous a appris à être polies à aimer les princes comme dans les contes, à aider maman dans ses tâches de femmes, ou peut-être bien à jouer à la dînette, mais on ne nous a pas appris que le méchant n’est pas que le loup ou la sorcière, mais il peut être aussi le prince en personne. Nous n’avons pas été préparées à autant de mal, nos familles ne nous ont pas appris à comment répondre à une gifle ou à un coup de poing, la majorité de nous ont fait de la danse ou de la gym mais pas de sport de défense. Et pourtant c’est aussi utile que les maths de nos jours.

Depuis les bancs de l’école nous sommes le sexe faible, ils le savent…et nous le savons aussi… les forces n’ont jamais été équilibrées et dans tous les domaines, le sexe masculin se laisse croire plus fort et nous le laissons croire, mais pourquoi faisons-nous cela?

Ni nos corps, ni notre intellect, ne sont les raisons de notre faiblesse, seule notre volonté de changer les mentalités est mise en cause.

En France il y a plusieurs associations, structures, et autres dépenses d’état qui sont mises en place pour soigner le mal quand il est fait, peu de mesures pourtant plus simples et moins coûteuses sont adoptées pour prévenir de ces mâles en mal d’existence, si ce n’est pas la famille qui éduque il y a l’école et si ce n’est pas l’école c’est la société. Il y a bien un moyen pour résoudre ce problème à sa source ! Nous sommes, nous les femmes ce moyen.

Nous sommes le changement que nous voulons voir, nous sommes les mères, les sœurs, les institutrices, les copines, les épouses, les maîtresses, les patronnes et nous devons nous unir et nous réunir autour d’une unique pensée celle de faire de nos hommes, des braves hommes qui respectent la dignité d’une femme, et cela en les éduquant petits comme grands.

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