Appel à création du « Mouvement Des Femmes Tunisiennes MFT »

La violence à l’égard des femmes progresse en toute impunité, surtout depuis la crise sanitaire, économique et politique, sans parler de la régression des droits, du leadership et de la place de la femme Tunisienne dans le schéma sociopolitique. Il est évident pour les femmes Tunisiennes  d’agir à travers des actions fermes pour éradiquer les violences faites aux femmes, surtout si la famille, la société et les lois ont cessé de la protéger et de la considérer. Ce dimanche 09 Mai la Tunisie est abasourdie par la terrible nouvelle

« Une femme est décédée à l’hôpital régional du Kef après avoir reçu plusieurs balles tirées par son mari, agent de la Garde nationale, en raison d’un différent familial.

Agée de 26 ans, la victime, Refka Cherni, était maman de trois enfants. Selon plusieurs sources, elle avait porté plainte à plusieurs reprises, dont la dernière date de vendredi 7 mai 2021, contre son mari agresseur sans que le procureur de la République ni les autorités sécuritaires ne donnent suite à sa demande.

Moins de 48h après sa dernière plainte, ce qui était à craindre a eu lieu. Le mari a par la suite été arrêté par une patrouille conjointe du district de sécurité nationale du Kef et son arme a été saisie.

Sur les réseaux sociaux le décès de Refka Cherni a relancé le débat sur la violence conjugale et les féminicides en Tunisie.

Dans un pays censé être « protecteur de la femme », la victime s’est vue refuser l’aide et le soutien qu’elle demandait et a perdu la vie après avoir eu le courage de dire « non » à son agresseur.

Les hashtags « Say Her Name », « Dites son nom » et « Refka Cherni » ont été partagés par des centaines d’internautes qui ont crié au scandale et dénoncé l’impunité et la banalisation des violences faites aux femmes, notamment dans les médias et les feuilletons que des millions de familles regardent.»

Source webdo.tn

 

Pour cela le média indépendant en ligne 1001epopees.com se veut un lieu d’expression de la femme par sa fondatrice Refka Chaibi Payssan, décide d’agir au profit des femmes Tunisiennes et fait un appel à participation nationale et internationale, pour nous unir et réunir autour d’une idée fondamentale pour gagner du terrain, de la visibilité ET FAIRE VALLOIR NOS DROITS pour lesquels nos ancêtres se sont battues, nous devons CHANGER LES MENTALITES, impacter les esprits à travers les images, remplir le vide par le censé, nous devons commencer par là : Un mouvement féminin fait par et pour les femmes avec un renfort masculin toujours important

« Le Mouvement des Femmes Tunisiennes MFT » contre les violences faites aux femmes.

Ensemble nous sommes plus fortes

 

Nous invitons toutes les femmes qui souhaitent agir, de tout domaine, de tout niveau social, intellectuel ou régional, de nous faire part des :

Articles, études, analyses, sondages, lettres, témoignages, vidéos, podcasts, images, créations artistiques… qui dénoncent toute sorte de violence faite aux femmes à l’adresse suivante

contact@1001epopees.com

Vous avez le choix de rester anonyme ou de signer vos correspondances. 1001epopees.com publiera sans censure, une liste des femmes qui s’engagerons à titre d’ambassadrices ou ambassadeurs du « Mouvement des Femmes Tunisiennes MFT» constituera le collectif et donnera la visibilité nécessaire au sein de la société et auprès des organisations nationales et internationales pour faire bouger les lignes et réfléchir à un monde en paix et respectueux de la femme.

Les chiffres dressent un panorama alarmant à tout niveau et nous devons AGIR!

La police est une composante de cette violence envers les femmes quand elle ne prend pas au sérieux les plaintes des femmes victime de violence, on appelle toutes les femmes policières à changer les mentalités

Les médias sont responsables quand ils marginalisent la violence contre les femmes on appelle toutes les femmes de médias à changer les mentalités

-La loi 58 comme d’autres lois ne sont  pas appliquées pour protéger les femmes on appelle toutes les avocates, les juristes et les juges à changer les mentalités et appliquer les lois.

-Les infirmières, les sages femmes et les aides soignantes sont exposées à des violences chaque jour on appelle toutes les femmes du corps médical à changer les mentalités.

Les femmes paysannes et les femmes de ménage sans contrats ni droits font face à la violence et au décès sur les routes et dans les transports de fortunes on appelle toutes ces femmes à changer les mentalités

Les étudiantes qui logent les foyers universitaires vivent dans des conditions difficiles et on appelle à changer les mentalités

Les familles, les institutions, la société civile, le gouvernement, les amis, les collègues, les voisins

Nous sommes tous responsables de la sécurité des femmes. Dénoncer, refuser et bannir la violence est un devoir.

 

Plusieurs ambassadrices et ambassadeurs, de la société civile Tunisienne prêtent mains fortes au mouvement par leurs notoriétés et images, une liste des noms sera dressée sous peu avec les actions concrètes du mouvement 

 

4 réponses
  1. Kali
    Kali dit :

    Je suis psychologue clinicienne et je voudrais faire parti de votre groupe
    Je travaille dans un service de pédiatrie et je m’intéresse à la problématique du trauma eventuellement t les Femmes victimes de violence

    Répondre

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