Lettre ouverte à l’humanité/ Open letter to humanity

À toutes les victimes de cette terrible guerre de la bande de Gaza

Je vous écris aujourd’hui avec un cœur lourd, emplis de tristesse, de regret et d’impuissance face à la terreur indicible que vous subissez. Je reconnais que mes paroles ne peuvent jamais effacer la douleur que vous ressentez, ni réparer les vies brisées par cette guerre à Gaza à Rafah et en terre de Palestine . Cependant, il est essentiel pour moi de vous exprimer nos plus profondes condoléances, même si elles semblent minimes face à la perte d’une mère, d’un père, d’un enfant ou d’une famille entière.

La guerre de Gaza nous rappelle cruellement que la souffrance et la douleur ne connaissent pas de frontières. Vos larmes sont les nôtres, et notre douleur est commune. Le sang qui a coulé dans votre région est le sang de l’humanité tout entière. Nous sommes liés par une histoire commune, une humanité partagée, et par le désir profond de paix.

Je suis et nous sommes conscients que vos blessures, vos pertes et vos deuils sont les nôtres. Chaque vie perdue, chaque douleur infligée nous rappelle la fragilité de la paix dans notre monde. Malheureusement, les mots sont parfois tout ce que j’ai pour exprimer ma solidarité, ma compassion et mon inconditionnel soutien.

Quoi qu’il arrive, sachez que l’histoire retiendra cette période sombre. Elle témoignera que cette terre a été arrosée par le sang innocent de ceux qui ne demandaient rien de plus que la paix et la sécurité. Je m’engage à ne pas oublier votre souffrance, à plaider pour la fin de la violence et à œuvrer en faveur d’un avenir meilleur pour tous.

Sous le ciel que nous partageons, nous levons nos voix nos prières et nos slogans de paix, de justice et de réconciliation. Nous espérons qu’un jour, le calme remplacera le bruit des armes, que l’espoir l’emportera sur la désolation, et que la paix régnera sur cette terre meurtrie.

Je me tourne vers vous aujourd’hui avec le cœur lourd et l’esprit empreint de réalisme. Il est de mon devoir de vous informer de mon échec total à rétablir la paix, car je réalise que seul, je ne peux y parvenir. Cependant, je tiens à vous rappeler que l’espoir, l’unité et la foi en l’humanité sont des armes puissantes que nous pouvons tous brandir pour instaurer la paix.

Ma quête pour restaurer la paix en tant que femme de médias, bien que sincère, m’a montré que les problèmes du monde sont souvent trop vastes et complexes pour être résolus par une seule personne. Nous faisons face à des conflits enracinés depuis des décennies, des divisions profondes et des préjugés tenaces. La paix, si elle est possible, ne peut être atteinte que collectivement, en unissant nos forces et en mettant de côté nos différences.

Mon unique arme dans cette lutte ne sera ni l’appel à la violence ni l’appel à la vengeance. Au contraire, je m’arme de l’utopique espoir en l’humanité. Je crois fermement que, même dans les moments les plus sombres, il existe une étincelle de bonté et de compréhension dans chaque être humain. C’est cette étincelle qui, si elle est cultivée, peut allumer la flamme de la paix.

Il est normal de ressentir de la colère et de l’amertume face aux injustices et aux souffrances que nous voyons autour de nous. Cependant, nous devons réaliser que la colère et la vengeance ne nous mèneront pas vers un avenir meilleur. Nous ne pourrons jamais rétablir ou construire un avenir meilleur sans croire en la possibilité de la paix. Cessez le feu, baissez vos armes et unissez-vous pour un monde meilleur.

Pour y croire, nous devons nous armer d’espoir et de courage. L’espoir nous donne la force de persévérer, de rechercher des solutions pacifiques même si par ces temps personne n’y crois je prends le risque de le rappeler et d’espérer encore travailler tous ensemble pour un monde meilleur. Le courage nous permet de faire face aux obstacles et aux oppositions avec détermination.

Alors, je vous appelle à vous joindre à moi dans cette quête de paix. Ensemble, nous pouvons élever nos voix pour demander des changements, pour promouvoir la réconciliation, pour soutenir ceux qui souffrent et pour éduquer les générations futures à l’importance de la paix . Ensemble, nous pouvons être la force du changement que le monde désespérément besoin.

N’oublions pas que, bien que je puisse avoir échoué en tant qu’individu, en tant que collectif, nous avons le pouvoir de réaliser des miracles. L’espoir en l’humanité est notre arme la plus puissante, et ensemble, nous pouvons la brandir fièrement pour instaurer la paix à Gaza comme partout dans le monde.

À tous journalistes et médias du monde entier :

En tant que femme de médias, je ressens le besoin impérieux de vous expliquer pourquoi je ne partagerai jamais les images de guerre et de terreur et d’avoir pris ma distance de toute propagande. Mon soutien à Gaza et à toutes les victimes de conflits se fera exclusivement par l’appel à la paix, car partager de telles images ne respecte pas la dignité des vies perdues. Dans toutes les religions du monde, nous enveloppons les corps dans un linceul et préservons leur dignité. Nous les enterrons avec respect pour honorer les défunts et pour réconforter les familles endeuillées. Ce respect pour la dignité humaine devrait également s’appliquer aux images que nous partageons. Respectons nos morts.

Les images de corps mutilés, d’enfants innocents et de vies prises de manière brutale ne servent qu’à rappeler l’horreur et la souffrance. Pourquoi montrer des images de personnes qui n’ont pas choisi leur sort, qui n’ont pas consenti à être exhibées ainsi, avec leurs corps meurtris et tachés de sang ? Que voulons-nous accomplir en regardant ces cadavres ? Quelle est la moralité derrière l’exposition de la terreur ?

Après avoir vu le cadavre d’un enfant qui n’a rien demandé à ce monde, qui n’a pas choisi où il devait naître ni comment il devait mourir, comment pouvons-nous nous sentir ? Ces images nous hantent, nous brisent et laissent une empreinte indélébile dans notre mémoire collective, une mémoire terrorisée et impuissante. Et maintenant, que pouvons-nous faire pour aider ceux qui restent, ceux qui portent ce traumatisme ? Comment pouvons-nous espérer reconstruire une humanité qui sait vivre en paix ?

Il est vrai que nous ne pouvons plus avoir confiance en la promesse d’un monde dénué de terreur et de guerre. L’histoire a montré que l’humanité est capable du pire, mais elle a également montré qu’elle est capable du meilleur. Malheureusement, les médias ont trop souvent contribué à la propagation de la guerre, en mettant en avant des images choquantes pour augmenter l’audimat.

Il est temps de mettre fin à cette promotion de la guerre. Il est temps pour les journalistes de refuser de marcher sur les cadavres, caméra à la main, en glorifiant la diffusion de ces informations. Pour ma part, je ne peux plus être complice de cette approche. Mon humanisme est blessé, et je ressens une profonde douleur, tout comme les images que j’ai vues et refusé de commenter ou partager. Comment trouver les mots pour remplacer une âme perdue ? Pour moi, la réponse est le silence, l’isolement et la réflexion profonde.

Mais avant cela, je veux lancer un appel à la paix. Je veux exhorter le monde à mettre fin à cette folie meurtrière. Je veux que nous nous rassemblions, en tant qu’êtres humains, pour mettre fin à la violence et construire un avenir meilleur. Mon engagement pour la paix est inébranlable, et j’espère que d’autres se joindront à moi dans cette quête pour rétablir notre humanité. Cessez le feu je vous en prie. Cessez le partage de la terreur.

Je m’adresse à vous journalistes médias influenceurs gardiens de l’information, en tant que porte-parole des faits et des événements qui façonnent notre monde. Vous avez le pouvoir de toucher des millions de vies, d’influencer les perceptions et de façonner l’opinion publique. Avec ce pouvoir vient une grande responsabilité, celle de ne pas faire la promotion de la guerre, de la violence, et de préserver la dignité humaine.

En ces temps de conflits, de tensions et de tragédies, je vous demande instamment de ne pas céder à la tentation de la propagande en faveur de la guerre vos images rechargent leurs armes et les encouragent à s’entretuer. Au lieu de cela, nous vous exhortons à mettre en avant des principes fondamentaux tels que le respect de la dignité humaine, la promotion de la paix et la dénonciation de la violence. Il est de notre devoir commun de rappeler que derrière chaque chiffre, chaque statistique, se trouve un être humain, avec des espoirs, des rêves, et une famille qui l’aime.

Je vous encourage à utiliser vos plateformes vos réseaux sociaux et vos médias pour dénoncer la guerre, pour exposer les souffrances des victimes avec dignité et pour donner la parole à ceux qui œuvrent pour la paix. Au lieu de diffuser des images choquantes et dérangeantes de violence, informez le public sur les solutions possibles pour rétablir la paix. Donnez de la visibilité aux efforts de médiation, aux initiatives de réconciliation et aux actes de solidarité qui transcendent les frontières et les différences culturelles. Demandez un cessé le feu.

En tant que gardiens de l’information, vous avez également la responsabilité de rappeler à la masse populaire les valeurs de l’humanisme. Éduquez, informez et inspirez. L’humanisme transcende les frontières et les affiliations politiques. Il repose sur le respect de la dignité humaine, la tolérance et la compréhension mutuelle. En ces temps de polarisation, d’animosité et de division, nous avons besoin de toute aide pour ramener l’humanisme au centre de nos sociétés.

Sachez que dire la vérité est essentiel, même lorsque cela n’est pas politiquement ou économiquement avantageux. La vérité est la pierre angulaire de la confiance du public, et sans cette confiance, votre rôle en tant que gardiens de l’information est compromis. La désinformation et la propagande ne servent que les intérêts à court terme, tandis que la vérité, même difficile, est la base de toute démocratie et de toute société civilisée.

Je vous demande de faire preuve de responsabilité, d’intégrité et de compassion dans votre rôle crucial en tant que médias.

Utilisez votre influence pour promouvoir la paix, pour dénoncer la violence, pour éduquer et pour informer de manière éthique et éclairée. Le monde compte sur vous pour éclairer le chemin vers un avenir plus pacifique, respectueux de la dignité humaine et empreint d’humanisme.

Avec espoir et gratitude pour votre engagement envers la vérité et la paix.

À tous les dirigeants du monde

Aujourd’hui, nous nous tournons vers vous, les gardiens de notre planète, avec des cœurs lourds et des âmes tourmentées. Notre humanité est mise à l’épreuve, et nous devons nous unir pour mettre fin à la souffrance qui sévit dans la bande de Gaza. Il est temps de cesser le feu, de restaurer la paix et de rappeler à tous que chaque individu a le droit fondamental de vivre en paix.

Les horreurs qui se déroulent à Gaza nous rappellent la fragilité de la paix dans notre monde. Les conflits, qui ont marqué des générations entières, laissent des cicatrices profondes dans le tissu de l’humanité. Nous ne devons pas permettre que l’histoire traumatisante d’aujourd’hui devienne le fardeau de nos enfants et des générations futures. Chaque acte de violence, chaque perte de vie, chaque enfant, chaque femme, chaque personne âgée qui perd la vie dans ces conflits sont des rappels poignants de notre échec collectif en tant qu’êtres humains.

Nous vous exhortons à entendre nos cris désespérés. Tuer des enfants, des femmes et des personnes âgées est terrifiant. Les armes que vous utilisez ne font que détruire nos espoirs, nos croyances en l’humanisme, et notre capacité à coexister pacifiquement. Nous savons que la politique et les intérêts divergents peuvent sembler insurmontables, mais nous devons nous rappeler que nous sommes tous membres d’une seule famille humaine. Nos actions actuelles nous poussent au bord du gouffre, menaçant notre humanité, notre planète et notre avenir commun.

Nous devons comprendre que la paix ne peut pas être imposée par la force, les terres ne peuvent pas être occupées par les armes. La véritable paix est le fruit de la compréhension mutuelle, de la réconciliation et du respect des droits de tous les êtres humains. Chacun de nous a le devoir de préserver la vie, la dignité et les droits de chaque individu, où qu’il vive sur cette Terre.

Il est temps de mettre fin à cette tragédie, de poser les armes, de négocier de manière honnête et de trouver des solutions qui permettront à tous les habitants de Gaza de vivre en paix, en sécurité et dans la dignité. Nous devons nous engager à investir dans l’éducation, la compréhension mutuelle, et la tolérance, afin de garantir que nos enfants ne connaissent pas les horreurs que nous vivons aujourd’hui.

En tant que dirigeants du monde, vous avez la responsabilité de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à cette violence. Vous avez le pouvoir de changer le cours de l’histoire. Nous vous appelons à agir avec compassion, avec sagesse, et avec un engagement inébranlable envers la paix.

Ne permettez pas que notre humanité se perde dans un tourbillon de haine et de violence. N’oubliez pas que nous partageons tous cette planète, que nous sommes tous connectés, et que nous avons tous le droit de vivre en paix.

Le monde vous regarde. Nous vous en conjurons, faites le choix de la paix

 

To all the victims of this terrible war in the Gaza Strip

I write to you today with a heavy heart, filled with sadness, regret and powerlessness in the face of the unspeakable terror you are enduring. I recognise that my words can never erase the pain you feel, nor repair the lives shattered by this war in Gaza. However, it is essential for me to express our deepest condolences, however small they may seem in the face of the loss of a mother, a father, a child or an entire family.

 

The war in Gaza is a cruel reminder that suffering and pain know no borders. Your tears are ours, and our pain is shared. The blood spilt in your region is the blood of all humanity. We are linked by a common history, a shared humanity, and a deep desire for peace. I am and we are aware that your wounds, your losses and your bereavements are our own. Every life lost, every pain inflicted reminds us of the fragility of peace in our world. Unfortunately, words are sometimes all I have to express my solidarity, my compassion and my unconditional support.

 

Whatever happens, history will remember this dark period. It will bear witness to the fact that this land was drenched in the innocent blood of those who asked for nothing more than peace and security. I pledge to remember your suffering, to plead for an end to violence and to work for a better future for all. Under the sky we share, we raise our voices, our prayers and our slogans for peace, justice and reconciliation. We hope that one day calm will replace the sound of arms, that hope will prevail over desolation, and that peace will reign over this wounded land.

 

I turn to you today with a heavy heart and a spirit of realism. It is my duty to inform you of my total failure to restore peace, because I realise that I cannot do it alone. However, I would like to remind you that hope, unity and faith in humanity are powerful weapons that we can all wield to bring about peace. My quest to restore peace, while sincere, has shown me that the world’s problems are often too vast and complex to be solved by any one person. We face conflicts that have been rooted for decades, deep divisions and stubborn prejudices. Peace, if it is possible, can only be achieved collectively, by joining forces and putting aside our differences.

 

My only weapon in this struggle will be neither the call for violence nor the call for vengeance. On the contrary, I’m arming myself with the utopian hope of humanity. I firmly believe that, even in the darkest moments, there is a spark of goodness and understanding in every human being. It is this spark that, if cultivated, can ignite the flame of peace. It is normal to feel anger and bitterness at the injustices and suffering we see around us. However, we must realise that anger and vengeance will not lead us to a better future. We can never restore or build a better future without believing in the possibility of peace. Cease fire, put down your weapons and unite for a better world.

 

To believe, we must arm ourselves with hope and courage. Hope gives us the strength to persevere, to seek peaceful solutions, even if these days no one believes in them, and to hope that we can all still work together for a better world. Courage allows us to face obstacles and opposition with determination. So I call on you to join me in this quest for peace. Together, we can raise our voices to demand change, to promote reconciliation, to support those who suffer and to educate future generations about the importance of peace. Together, we can be the force for change that the world desperately needs.

 

Let’s not forget that, although I may have failed as an individual, as a collective we have the power to achieve miracles. Hope in humanity is our most powerful weapon, and together we can wield it proudly to bring peace to Gaza and the world.

To all journalists and medias around the world

As a woman in the media, I feel a compelling need to explain why I will never share images of war and terror. My support for Gaza and all the victims of conflict will be exclusively through the call for peace, because sharing such images does not respect the dignity of the lives lost. In all the world’s religions, we wrap the bodies in a shroud and preserve their dignity. We bury them with respect to honour the deceased and to comfort the bereaved families. This respect for human dignity should also apply to the images we share. Let us respect our dead.

 

The images of mutilated bodies, innocent children and lives brutally taken only serve to remind us of the horror and suffering. Why show images of people who did not choose their fate, who did not consent to being displayed like this, with their battered, blood-stained bodies? What do we want to achieve by looking at these corpses? What is the morality behind exposing terror? After seeing the body of a child who asked nothing of this world, who did not choose where he was to be born or how he was to die, how can we feel? These images haunt us, shatter us and leave an indelible imprint on our collective memory, a memory of terror and powerlessness. And now, what can we do to help those who remain, those who carry this trauma? How can we hope to rebuild a humanity that knows how to live in peace?

It is true that we can no longer have confidence in the promise of a world devoid of terror and war. History has shown that humanity is capable of the worst, but it has also shown that it is capable of the best. Unfortunately, the media have all too often contributed to the spread of war, using shocking images to boost ratings. It is time to put an end to this promotion of war. It is time for journalists to refuse to walk over dead bodies, camera in hand, glorifying the dissemination of such information. For my part, I can no longer be complicit in this approach. My humanism is wounded, and I feel deep pain, just like the images I saw and refused to comment on or share. How can I find the words to replace a lost soul? For me, the answer is silence, isolation and deep reflection.

But before that, I want to make a plea for peace. I want to urge the world to put an end to this murderous madness. I want us to come together as human beings to end the violence and build a better future. My commitment to peace is unwavering, and I hope others will join me in this quest to restore our humanity. Please stop the fire. Stop sharing the terror.  I’m speaking to you, journalists, media influencers, gatekeepers of information, as spokespeople for the facts and events that shape our world. You have the power to touch millions of lives, influence perceptions and shape public opinion. With this power comes a great responsibility, not to promote war and violence, and to preserve human dignity.

In these times of conflict, tension and tragedy, I urge you not to give in to the temptation of propaganda in favour of war – your images reload their weapons and encourage them to kill each other. Instead, we urge you to put forward fundamental principles such as respect for human dignity, the promotion of peace and the denunciation of violence. It is our shared duty to remember that behind every number, every statistic, lies a human being, with hopes, dreams and a loving family. I encourage you to use your platforms, your social networks and your media to denounce war, to expose the suffering of the victims with dignity and to give a voice to those who are working for peace. Instead of broadcasting shocking and disturbing images of violence, inform the public about possible solutions for restoring peace. Give visibility to mediation efforts, reconciliation initiatives and acts of solidarity that transcend borders and cultural differences. Ask for a ceasefire.

As guardians of information, you also have a responsibility to remind the masses of the values of humanism.

Educate, inform and inspire. Humanism transcends borders and political affiliations. It is based on respect for human dignity, tolerance and mutual understanding. In these times of polarisation, animosity and division, we need all the help we can get to bring humanism back to the centre of our societies.Know that telling the truth is essential, even when it is not politically or economically advantageous. Truth is the cornerstone of public trust, and without that trust, your role as gatekeepers of information is compromised. Disinformation and propaganda only serve short-term interests, whereas the truth, however difficult, is the basis of any democracy and any civilised society.

 

I ask you to demonstrate responsibility, integrity and compassion in your crucial role as media.

Use your influence to promote peace, to denounce violence, to educate and to inform in an ethical and enlightened way. The world is counting on you to light the way towards a more peaceful future, respectful of human dignity and imbued with humanism. With hope and gratitude for your commitment to truth and peace.

 

 To all the world’s leaders

Today we turn to you, the guardians of our planet, with heavy hearts and tormented souls. Our humanity is being tested, and we must unite to end the suffering in Gaza. It is time to cease fire, to restore peace and to remind everyone that every individual has the fundamental right to live in peace. The horrors unfolding in Gaza remind us of the fragility of peace in our world. Conflicts, which have marked entire generations, leave deep scars in the fabric of humanity. We must not allow today’s traumatic history to become the burden of our children and future generations. Every act of violence, every loss of life, every child, every woman, every elderly person who loses their life in these conflicts are poignant reminders of our collective failure as human beings.

We urge you to hear our desperate cries. Killing children, women and the elderly is terrifying. The weapons you use only destroy our hopes, our beliefs in humanism, and our ability to coexist peacefully. We know that politics and competing interests can seem insurmountable, but we must remember that we are all members of one human family. Our current actions are pushing us to the brink, threatening our humanity, our planet and our common future.

We must understand that peace cannot be imposed by force, land cannot be occupied by arms. True peace is the fruit of mutual understanding, reconciliation and respect for the rights of all human beings. Each of us has a duty to preserve the life, dignity and rights of every individual, wherever they live on this Earth. It is time to put an end to this tragedy, to lay down our arms, to negotiate honestly and to find solutions that will enable all the inhabitants of Gaza to live in peace, security and dignity. We must commit ourselves to investing in education, mutual understanding and tolerance, to ensure that our children do not experience the horrors we are experiencing today.

As world leaders, you have a responsibility to take immediate action to end this violence. You have the power to change the course of history. We call on you to act with compassion, with wisdom, and with an unwavering commitment to peace.

Do not allow our humanity to be lost in a vortex of hatred and violence. Remember that we all share this planet, that we are all connected, and that we all have the right to live in peace.

 

The world is watching. We implore you to choose peace.

 

 

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